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Tout a commencé pour Rajak Ohanian aux Saintes-Maries-de-la-Mer, en 1958, puis chaque année jusqu’en 1967, avec les Gitans qui deviendront Les Fils du vent.

C’est en découvrant les Gitans et leur rassemblement aux Saintes, leur musique, leurs danses, leur quotidien, en saisissant leur vie qu’il partage un temps, qu’un jeune homme de vingt-cinq ans devient photographe. Cette rencontre : leur élan, leur éclat, son attention égale, nous sont restitués à travers ses photographies dans leur intégrité. Ce livre déploie pour la première fois ce premier ensemble inspiré, dont chacun pourra percevoir le souffle, plein soleil.

« Beaucoup les craignent et les regardent avec hostile curiosité, apparente indifférence ou agressive sévérité, mais en enviant, sans se l’avouer, leur prodigieuse liberté. Les Gitans, peu leur importe, ils viennent de loin et de longtemps, et peuvent rester là tout en s’en allant. Le temps où ils vivent, ils l’effacent et passent à côté.

Vivre vrai, c’est leur secret. Ils ont leur musique, leurs familles, leurs amours, leurs enfants. Des enfants beaux et fiers, tendres et insolents, qui jettent sur le monde environnant un regard de charbon ardent. La lumière de ce regard illumine souvent la chambre noire de Rajak Ohanian, et ces portraits sont les feuillets détachés d’un album d’amitié, de fraternité. »

LES GITANS – Jacques Prévert


Rajak Ohanian, né en 1933, aura ensuite plusieurs vies, plusieurs sujets photographiques : le théâtre ou le portrait d’artistes, écrivains, musiciens, l’Algérie et Chicago, les Métamorphoses du minéral et du végétal, le Portrait d’un village. Sainte-Colombe-en-Auxois avant le Portrait d’une PME, enfin la quête de ses origines, avec Alep, 1915…


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